La lettre de mon père

Même si mon père aimait causer, il n’était pas grand écrivain. J’imagine que je n’ai pas réçu 10 lettres de lui dans ma vie. La dernière était (je crois) en 2000.

Quand il est mort, l’année dernière, je me suis souvenu de cette lettre. J’avais fait une copie de celui-ci, et je l’ai trouvé sur mon portable.

Avec cette lettre, il m’a envoyé deux photos qu’il a coupé du journal de ma ville natale. Ils montraient la maison de ses parents, qui était démoli quelques mois avant.

Jusqu' avant être démoli

Sans amis à Inverness

À la fin, personne n’accordait pas un surcis, ni situation de patrimoine, pour la vielle maison Ferguson qui s’est trouvé abandonnée au coin de rue Park et l’Avenue Central à Inverness.  Les destructeurs sont venus le vendredi dernier, et avant lundi cette vielle maison magnifique était une parcelle vide.

Cette maison avait été toujours « chez Grandma, » la maison de ma grandmère.  Chaque été, quand nous sommes allés à Inverness pour nos vacances, nous avons examiné avec impatiences pour la maison de couleur crème, à la périphérie de la ville.

Dans sa lettre, mon père a dit, « J’ai beaucoup des souvenirs bons de la vie dans la grande maison, mais mes souvenirs les plus chers sont des Red Rows (des Rangées Rouges) où je suis né.

Les « Rangées Rouges » étaient des petites maisons construit par les proprietaires de la mine du charbon.  Ces maisons étaient toutes peinte en rouge, donc, « rangées rouges. » Aussi, en anglais, un jeu des mots: « Red Rows » (rangées rouges) a le même son que « Red Rose » (rose rouge), une marque de thé bien connue au Canada.

Je chéris cette lettre parce que je peux entendre la voix de mon père surtout.  Il a commencé comme ceci:

« J’espère que le choc de recevoir une lettre de cette fin ne sera pas trop dur pour toi. »

S’il l’a écrit en 2000, il aurait l’âge de 86.  Comment a-t-il passé son temps, cet vieux?

Je suis allé à une danse à Windsor le samedi soir. Buddy MacMaster a joué (le violon) et l’endroit était bondé. La musique était excellente. Je suis rentré à 2h15… C’était une belle soirée, que j’ai vu des amis à la fois jeunes et vieux. Ce fut un voyage au Cap-Breton [en Nouvelle-Écosse, où comme moi, mon père est né].

Et à la fin:

J’espère que tu peux lire l’écriture.  La main vielle devient bien branlante.

Pour moi, la lecture de cette lettre une fois de plus est aussi comme un voyage au Cap-Breton, ou comme une visite avec mon père.  Même s’il ne parlait pas français, il serait très heureux de partager avec vous un peu de cette musique que Buddy MacMaster a joué:

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