Ne commencez jamais un livre avec le temps

Je viens de lire encore les 10 regles dont l’écrivain Elmore Leonard a parlé.  Leonard est reconnu pour ses romains policiers. En fait, ils ne sont pas vraiment policiers–pas comme les œuvres de Georges Simenon, par exemple.  Ce sont des romans de crime, avec l’humour noir:

Lenny est sorti de la voiture avec une arme assez grand pour tuer Jésus.

Bien! Après avoir commencé ce billet, j’ai découvert qu’il existe un écrivain français, Laurent Chalumeau, qui dit qu’il a été volé des choses Léonard pendant des années.  J’ai appris (sur le site de Leonard [en anglais]) que Chalumean il envisageait de faire un film documentaire sur l’écrivain américain.

J’ai cherché ce film, mais sans succès.  Mais c’est clair que beaucoup des français connaissent bien les romans de Elmore Leonard.

Peut-être pas ses regles ironiques (que vous pouvez lire en anglais ici):

1. Ne jamais commencer un livre avec les temps.

Le lecteur (Leonard dit) est susceptible de se promener ailleurs, à moins que le personnage principal réagit à la météo.

2. Évitez des prologues.

Leonard croit que des prologues ne sont pas intéressants.  Particulièrement après une introduction qui vient après un avant-propos.  Il dit aussi que, en la fiction, on peut mettre ce que serait le prologue directement dans l’histoire.

3. Ne jamais utiliser un verbe à l’exception de « a dit » pour le dialogue.

Selon Leonard, le dialogue appartient au caractère. Laissez-le parler. Autrement, en employant des verbes d’autres, l’écrivain met son nez dans l’histoire, où il n’est pas un caractère.

4. Ne jamais utilitiser un adverbe de modifier « a dit.« 

Pour ce faire est un péché mortel.  L’écrivain se jette dans l’histoire. Il interrompt le rhythme de la conversation entre ses caractères.

5. Gardez vos points d’exclamation sous contrôle.

Vous ne pouvez pas en utiliser plus que deux ou trois pour cent mille mots.

6. Ne jamais utiliser les mots « tout à coup » ou « l’enfer s’est déchaîné. »

« J’ai remarqué, » Leonard dit, « que des écrivains qui utilise ‘tout à coup’ tendent à exercer moins de contrôle aves ses points d’exclamation. »

7. Utilisez avec parcimonie un dialecte régionale, un patois.

Une fois que vous commencez à épeler des mots en dialecte, vous aurez beaucoup de difficulté d’arrêt.

8. Ëvitez des descriptions détaillées des personnages.

Le lecteur les connaÎtra par ses actions, ses mots.

9. Ne décrivez pas des lieux ou des choses dans les moindres détails.

Le but, c’est de laisser l’histoire se dérouler.

En enfin..

10. Essayez de laisser de côté les choses que les lecteurs ont tendance à sauter.

2 réflexions sur « Ne commencez jamais un livre avec le temps »

  1. Très intéssant! Je suis d’accord avec la règle numéro 2, Évitez les prologues. Quand j’ai lu Le Seigneur des Anneaux, je me suis ennuyée en lisant le prologue.

  2. Leonard a raison là. Au fait du Seigneur des Anneaux, je ne pouvais pas le lire — ou le regarder. Rien que d’épées, de cries, et des choses avex six ou sept noms. (« Nous devons traverser le Pont des Megablah qu’on appelle « Le Dragon Violet, » et puis chercher le Marteau Keskececi, dit le Maillet Dont On Ne Dit Jamais Le Nom Sauf Les Vendredis. »)

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