An Mhaighdean Mhara

Une chanson de l’Irlande, en le gaélique irlandais. Au début de cette vidéo, Mairéad Ní Mhaonaigh dit,

Merci beaucoup.

Maintenant, je vais chanter une chanson. C’est une des premières que j’ai jamais appris. Je suis de Donegal, et je suppose que la chanson est originaire de Donegal.

Elle s’appelle An Mhaighdean Mhara, ou La sirène. Et elle parle d’un pêcheur en particulier qui s’en va un jour et qui aperçoit une sirène. Et il tombe en amour avec elle et la ramène chez lui.

Des années plus tard, quand ils ont quelques enfants, les enfants trouvent la couronne que le pêcheur a volé de leur mère. Et dès que la mère voit la couronne, elle doit retourner à la mer.

Alors, c’est une lamentation.
Ça s’appelle An Mhaighdean Mhara.

Je ne parle pas le gaélique irlandais; donc, j’ai mis ici une traduction que j’ai trouvé en ligne. Mais cette chanson est plus mystérieuse ou du moins plus ambigue que beaucoup d’autres.

Ce que je veux dire, c’est que j’ai trouvé trois ou quatres traductions en anglais, avec beaucoup des différences entre eux-mêmes. Malheureusement, je ne connais pas Mairéad Ní Mhaonaigh, donc je ne peux pas la poser mes questions.

Is cosúil gur mheath tú nó gur thréig tú an greann
Tá an sneachta go freasach fá bhéal na mbeann’
Do chúl buí daite is do bhéilín sámh
Siúd chugaibh Mary Chinidh ‘s í ‘ndiaidh an Éirne ‘shnámh

Tu sembles dépérir et délaissir le plaisir [de la vie?]
Les bancs de neige sont lourds près des gués [de la bouche?] de la rivière
Tes vives tresses d’or et votre doux, doux sourire
Je vous donne Mary Kinney, qui a nagé le vaste océan
[ou, qui nagera toujours…] 

You seem to be pining and forsaking the fun
The snowdrifts are heavy by the fords in the burn
Your bright golden tresses and smile gentle and mild
I give you Mary Kinney who has swum the ocean wide

A mháithrín mhilis duirt Máire Bhán
Fá bhruach an chladaigh ‘s fá bhéal na trá
Maighdean mhara mo mhaithrín ard
Siúd chugaibh Mary Chinidh ‘s í ‘ndiaidh an Éirne ‘shnámh

« Chère mère, » Máire Bhán [ Marie-belle ou -blonde] crie
Des bancs de la mer et par la marée
« Ma mère noble — une sirène »
Je vous donne Mary Kinney, qui a nagé le vaste océan

« Darling mother, » cries Máire Bhán
From the banks of the ocean and down by the tide
« Mermaid, my mother, my pride »
I give you Mary Kinney who has swum the ocean wide

Tá mise tuirseach agus beidh go lá
Mo Mháire bhroinngheal ‘s mo Phádraig bán
Ar bharr na dtonna ‘s fá bhéal na trá
Siúd chugaibh Mary Chinidh ‘s í ‘ndiaidh an Éirne ‘shnámh

Je suis fatigué et las, et sera jusqu’à l’aube [ou toujours]
Ma Marie brillante et mon Patrice beau
Tandis que je flotte sur les vagues et je dériver avec la marée
Je vous donne Mary Kinney, qui a nagé le vaste océan

I’m tired and weary and will be ’til dawn
For my darling Mary and my Pádraid bán
As I ride on the billows and drift with the tide
I give you Mary Kinney who has swum the ocean wide

Une réflexion sur « An Mhaighdean Mhara »

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