Pas ma patrie, mais une campagne que j’aime

L’autre semaine, je visitais Toronto, où j’ai participé à une conférence de CSTD (les initials en anglais veulent dire la Societé canadienne pour la formation et le dévelopment). Toutes les présentations, y compris les miennes, étaient en anglais.

Mais j’ai rencontré quelques canadiens francophones, qui parlaient anglais bien mieux que je parle français. Une professeure québécoise m’a dit qu’elle ne pensait pas que son anglais était aussi bon que celui de sa collègue — mais c’était cette professeure qui a fait la présentation, en anglais.

Je ne lui ai pas demandé à ce sujet, mais je me demande si elle voulait faire quelque chose difficile, ou au moins pas facile. En d’autres termes, avait-elle en part l’envie de pratiquer et d’améliorer ses competences avec une langue seconde?

Je ne me sens pas capable de discuter ma vie professionelle en français. Je dois apprendre et maîtriser la terminologie de mon domaine. Alors, je dois y lire plus, voir comment les gens dans le monde de la formation et de l’apprentissage en milieu de travail parlent de ce qu’ils font.

Je préfère de ne pas écrire trop ici (dans la charrette) sur les détails de l’apprentissage du français. Mon blogue ne trait pas de ce genre d’apprentissage. Mais je veux utiliser cette langue plus souvent; donc, je dois me pousser à écrire plus.

Albert Camus a écrit, « Ma patrie, c’est la langue française. » Cela n’est pas ma patrie; néanmoins, la langue française est une campagne où j’aime me promener.

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