Le pèse-personne et les gammes

Hier j’ai parlé en ligne, en texte, avec deux amis francophones. Presque chaque fois que je fais ça, je  peux sentir découragé. Je ne vois pas seulement les erreurs que je fais, mais aussi ceux que je ne fais pas… parce que j’ai trouvé une autre route pour m’exprimé, ou parce que j’étais trop lent et le moment a passé.

J’ai d’autres facettes de ma vie qui peut être décourageant. Je voudrais perdre du poids un peu plus, mais c’est un processus très lent. Cependant, je sais certaines techniques pour me garder concentré et  éviter le découragement.

Par exemple, presque chaque matin, après de me lever, je monte au pèse-personne. Depuis 2009, j’ai perdu presque 45 livres de poids (20 kilogrammes) — et elle sont restées perdues. Je monte au pèse-personne pour m’assurer que je n’ai pas allé trop loin du piste. (Parfois, c’est un combat.)

Photo de Jill Clardy
http://www.flickr.com/people/jillclardy/

C’est devenu une habitude. Si j’ai pris du poids, je l’ai gagné, et je said bien ce que je dois faire.

Comment est-ce lié à parler français? En anglais, le mot pour pèse-personne est scale. « Scale » peut  vouloir dire aussi l’écaille d’un poisson et la gamme, en musique. Jouer gammes, « to play scales, » c’est-à-dire pratiquer en vue d’amérliorer.  Monter au pèse-personne, « get on the scale. » Pour moi, c’est aussi une sorte de practique.

Je ne veux pas ignorer mes erreurs. Donc, je dois étudier plus, et aussi pratiquer plus–en écrivant ici, en écrivant aux amis en ligne, et en parlent. Quand je n’ai rien d’important à dire, je vais penser que c’est pratique de mes gammes linguistiques.

Photo de Peter Dedina
http://www.flickr.com/people/pikmin/